1.0: Rencontre avec Gomez

Teal'c vous entraine vers une arrière salle cachée derrière un rideau. La pièce est une sorte de bibliothèque avec un grand bureau. Devant vous se tient un homme d'âge incertain, fumant un imposant cigare. Son sourire et sa voix ont tendance à vous mettre mal à l'aise.



Teal'c:
"Je vous amène vos hommes, monsieur Raul."



Gomez Raul:
"Ah parfait, parfait.
Bienvenue messieurs, asseyez-vous. Vous venez pour la mission? Bien, très bien.
Je vais vous faire un rapide topo et puis, vous pourrez partir rapidement.
Voilà, commençons par le commencement:
Elliot Klamp, le fondateur de notre groupe, était un homme d'affaire ayant fait fortune dans l'industrie de l'acier au cours de la 1ere guerre mondiale. Après la guerre, il a continué à s'enrichir en ouvrant dans les principales grandes villes du monde une chaine de grand hôtel de luxe. Jusqu'à là, vous suivez?
Elliot avait un fils, Horace Klamp, qui ressort traumatisé par ce qu'il a vu lors de la Grande Guerre. Les tranchées, les morts... Il n'a pas supporté, le pauvre. Suite à ça, il va chercher un moyen pour ne jamais mourir, et s'intéressera de plus en plus à la magie noire, et les sciences occultes. Pour cela, il s'entoure des plus grands alchimistes, et mages noir des années 1930. On pense que ces gens étaient des Voyageurs, qui ont utilisé des technologies d'autres plans. On m'a dit que c'était interdit. Enfin, si vous croisez l'un d'eux, n'hésitez pas à le leur rappeler.
Après des années de recherches, Horace et ses comparses ont trouvé un moyen d'accéder à la vie éternelle. Cependant, ils avaient besoin de réunir un grand nombre d'âmes damnées. C'est pourquoi, Horace accepte de prendre la tête d'un des hôtels de son père. Il y installe tout un univers de débauche: bar avec prostituées de luxe, tables de jeu, quelques extras, etc.
Un mois plus tard, l'hôtel Klamp IV disparait.

Officiellement, l'hôtel Klamp IV n'a jamais existé. Vous me suivez?"

J'étais attablé à l'Étoile Filante depuis... quoi... trente bonnes minutes ? quand j'ai entendu le nom de mon employeur, Gomez Raul, être cité. J'ai tourné lentement la tête pour jauger celui que je devinais être mon compagnon de mission. Vêtu assez pauvrement, pas grand chose de technologique sur soi, pas d'armement de pointe... le genre "jeune mousse qui s'est perdu et qui va se retrouver à l'eau au premier grain", quoi.
Toujours est-il que j'étais très content de ne pas avoir à demander moi-même, et que je me suis empressé de suivre Johnny le jardinier, qui suivait lui-même Billy le barman, qui, lui, n'avait pas l'air de suivre grand monde. Il nous a mené vers un genre de cabine du capitaine, mais avec vachement moins de richesses, et vachement plus de livres. Dans la cabine du capitaine, y'avait un bureau, et derrière le bureau, y'avait un type. Il a commencé à parler, et j'ai tout de suite vu qu'il était pas net. Mais bon, c'est lui qui paye.
Il a commencé à palabrer sur la première guerre mondiale, sur les années 1930, en faisant comme si on connaissait son monde d'origine. Personnellement, je pigeais pas un broc, mais j'ai pris un air intelligent, et j'ai fait comprendre que "oui oui je voyais très bien où il voulait en venir". En fin de compte, j'ai que moyennement écouté, sauf quand il a parlé de tables de jeux. il nous a quand même demandé si on le suivait. Je me suis permis de lui répondre en premier, sans me présenter à mes petits camarades. on aura tout le temps de le faire plus tard.

"Je vous suis, oui. Mais excusez-moi de vous demander pardon, mais j'aimerai mieux du concret. D'où mes questions : on va où, on y récupère quoi, on le dépose où."

Gomez jauge les trois individus: un marin, un clodo, et un homme masqué en costume bon marché. Il renifle bruyemment avant de porter le cigare à sa bouche.




Gomez Raul:
"Je vais répondre à vos questions:
Ou allez-vous? A vrai dire, d'après nos informateurs. Ca vaut ce que ça vaut, mais on peut surement les croire. L'Hotel Klamp IV a été transporté dans ce que vous appelez un autre Plan. Je ne connais pas le comment du pourquoi. Tout ce que je sais, c'est qu'aujourd'hui la société Klamp a retrouvé l'hotel et que nous avons besoin de vous pour une mission d'extraction de biens.

Qu'avez-vous à me ramener? Et bien, plusieurs petits objets.
Le premier de ces objets est une parure de bijou or, rubis, diamants, etc, que portait Hata Mari, la célèbre chanteuse de cabaret, qui a disparu avec l'hotel. Cette parure est composée d'un collier, de boucles d'oreille, et de deux bracelets. Le plus important de ces objets est bien entendu le collier qu'il faut impérativement me rapporter. La valeur de cette parure dépasse de loin tout l'argent que vous pourrez trouver dans les coffres du casino. Malheureusement, si on sait que Hata Mari donne une representation dans le salle de spectacle le soir ou l'Hotel a disparu, je ne suis pas en mesure de vous dire ou chercher cette parure. Ce sera à vous de fouiller l'Hotel Klamp IV.
Le second des objets à nous rapporter est un porte document en cuir, frappé du logo de la société Klamp, contenant des actions en bourse et titres de propriété, ce qui représentait la part d'Horace Klamp dans la société de son père. Aujourd'hui, un important projet de restructuration économique mondial nécessite que notre entreprise se doit de présenter ces documents à la justice, avant d'entreprendre tout mouvement. Il est donc nécessaire de retrouver tout ces papiers, il en va de la survie de notre groupe. Vous trouverez ce porte document, soit dans le coffre personnel d'Horace dans sa suite, soit dans le coffre le plus sécurisé de l'Hotel: celui du casino.
Quant au dernier objet, il sagit d'une boite de cigare expérimental. Ces cigares vous font planer dans les airs à chaque bouffée. Je fume et collectionne les cigares les plus rares du Multivers. Je peux vous dire, de source sûre que ces cigares là, sont uniques. Il me les faut. Ils appartenaient à un certain Georges Berring, qui a disparu avec l'Hotel.

A qui devez-vous livrer tout cela? A moi et en main propre, bien sûr.

Autre chose?"




Inkface:
"Des putes, des jeux ,de la droguel, et un magot, c'est comme à la maison!
Il nous faudrait une avance sur la récompense pour les deux clodos puissent aller s'équiper."

" Je suis d'accord en ce qui concerne l'avance. Par contre il va falloir mettre les choses au point tout de suite", intervint Pavel en se tournant vers l'homme au visage masqué. " Puisqu'il me semble que nous allons devoir coopérer pour cette mission, je vous serais gré de mesurer vos propos vis à vis de vos compagnons. Ce n'est pas moi qui me recouvre le visage avec une taie d'oreiller couverte de sang..."
Voyant la grimace peu amène de l'homme il ajouta plus bas: " Et ce n'est pas la peine de rajouter que mon sang pourrait bientôt s'y trouver, votre expression est assez explicite. Contentons-nous de partir sur des bases disons "saines."

“Ah ah ah ! Une taie d’oreiller.. Excellent ! Le paysan a de la répartie !”

Le punk débarqua de nulle part, comme si de rien n’était, se tira une chaise et s’assit dessus à l’envers, les bras croisés sur le dossier :

“Je suis votre quatrième homme, mister Gomez. Madwolf pour vous servir. Désolé du retard mais il y a eu du bazar dans le Hall d’entrée. Un début d’incendie je crois .. “

Il se garda bien de dire qu’il en était l’auteur, ça aurait été dommage de gâcher sa première opportunité de partir en mission. Néanmoins, il était plutôt satisfait du mauvais tour qu’il avait joué à cette pimbèche. Il continua sans avoir laisser le temps aux autres protagonistes de répondre :

“Des objets à récupérer dans un vieil Hôtel qui a servi de lieu d’expérimentation occulte et qui a été téléporté dans un Plan pour une raison inconnue ? Dément ! Que demandez de plus ? Par contre je suis d’accord avec la momie pour une avance afin de nous équiper.”

Le Punk désigna Inkface du pouce.

“Je sais pas ce que votre ancêtre a branlé dans cet hôtel et d’ailleurs je m’en contre fous : ça pourrait être aussi bien des sacrifices de vierges que l’organisation de gang-bangs masochistes pour ce que j’en ai à faire !
Par contre, si une saloperie montre son nez, ou pire, un voyageur renégat armé jusqu’aux dents, je veux être capable de lui balancer une décharge de calibre 12, ou au moins une balle de 9mm, dans la tronche ... Personne aurait une cigarette ?”

Inkface lui tend un paquet à demi vide.




Inkface:
"Un homme selon mon coeur. Si on bosse bien, mon gars, on s'offrira bientôt des omelettes aux fines herbes." dit-il en donnant un coup de tête en direction de Pavel.


Gomez sautille de joie sur son fauteuil rembourré.



Gomez:
"J'adore cette équipe! Vous êtes exactement ce qu'il me fallait. Il vous faudra vous montrer aussi froid, brutal et machiavélique si vous souhaitez résister à l'Univers dans lequel vous allez vous introduire.

Je vais vous donner une petite avance à chacun. De toute façon, si vous me roulez, je sais ou vous retrouver."

Gomez sort une tablette tactile, et pianote pendant quelques instants.

"Voilà, je vous ai mis 100 crédits à chacun. Le reste vous sera donné à réception des colis, avec une prime pour toute information que vous me ramènerez, concernant ce qu'il s'est passé à l'hotel le soir de sa disparition.

Sur ce, vous pouvez vous retirer."

Si vous avez d'autres questions à poser à Gomez, faites le ici, sinon, vous pouvez vous prendre du matériel ici ==> https://multivers-jdr.forumactif.org/t14-au-robot-paranoide-armurerie ou vous rendre à la salle des portails.

Contre toute attente, l’homme masqué sembla apprécier les paroles du punk et ne releva pas le fait qu’il l'avait traité de “momie”. Il lui tendit même son paquet de cigarette. Madwolf en prit une et lui répondit avec un sourire en coin :

“T’es pas mal dans ton genre non plus Tâche d’encre.”

Leur patron semblait très content. Madwolf espérait que ce n’était pas de l’excitation dû à des désirs homosexuels refoulés envers les “Bad guys”. Quand il leur dit qu’il faudra qu’ils se montrent froid, brutal et machiavélique, le punk eut un rictus en allumant sa cigarette. Il tira fortement dessus et souffla un nuage de fumée :

“ça tombe bien, ce sont mes deuxième, troisième et quatrième prénom !”

Il hocha de la tête d’un air entendu quand le dénommé Gomez accepta de leur faire une avance puis eut un sourire carnassier quand leur nouveau patron crut bon de leur préciser qu’il saurait les retrouver s’ils le roulaient :

“Et inversement, monsieur Gomez. Et inversement ..”

Tandis que le petit groupe commençait à se lever, le moustachu sautilleur rajouta qu’il donnerait une prime pour toute information qui permettrait de comprendre ce qui s’est passé dans l’hôtel le soir de sa disparition. MadWolf nota cela dans un coin de son esprit dérangé, puis, clope au bec, porta deux doigts à sa tempe en guise de salut avant de s’éclipser.